mercredi 24 février 2016

De Mystic Quest à Adventures of Mana

source:Gamernine

Adventures of Mana, un remake du tout premier Seiken Densetsu vient de sortir sur Playstation Vita et sur mobile (Apple et Android). Pas de version française sur smartphone, le jeu est en anglais., Pire, sur la portable de Sony le jeu est que en japonais, cependant Square Enix va peut-être faire une version pour le public occidental.
Du coup même si je n'ai pas joué à Adventures of Mana sa sortie me donne envie de parler du jeu d’origine et de son autre remake mais je vous demande pardon d’avance car ça risque d’être un peu décousu.

Maintenant il est temps de parler du jeu de base, pour ça, je vais ressortir une critique que j’ai faite il y a quelques années :



Attention ceci est une critique non objective : Mystic Quest est un jeu que j’ai fait au moins 7 ou 8 fois durant mes jeunes années. Il faut déjà savoir que le jeu a eu plusieurs noms, au Japon, le jeu est sorti en 1991, il s’agit du premier épisode de la série des Seiken Densetsu, c’est pour ça qu’on pourra y trouver les prémices de cet univers propre à la saga comme un bestiaire de monstres commun et bien sûr l’arbre Mana.
Le titre exact de l’épisode est Seiken Densetsu : Final Fantasy Gaiden. Il s’agit alors d’utiliser le nom des Seiken qui avait été déposé quelques années auparavant par Square tout en utilisant la renommée de leur série phare qui est Final Fantasy.
Aux États-Unis, le jeu est sorti en 1991 sous le nom de Final Fantasy Adventure.
En 1993, le jeu est arrivé en France sous le nom de Mystic Quest, mais attention !
Un autre jeu du même éditeur est sorti en 1994 sur Super-Nintendo dans notre pays, il s’agit de Mystic-Quest-Legend. Ce dernier, un jeu assez moyen en tout, était censé initier le public occidental au RPG japonais.


Pour en revenir à notre tout premier Seiken, le scénario nous propose de suivre les aventures d’un jeune gladiateur, forcé de combattre des monstres jour après jour pour le bon plaisir du Roi noir et de ses sujets de l’empire de Glaive. Après une évasion mouvementée, le héros va rencontrer une fille (que vous pouvez renommer). Celui-ci va alors décider de la protéger, car elle est justement pourchassée par ledit Roi noir ainsi que par son machiavélique bras droit : le sorcier Julius.


Source: Gamerzone

Graphiquement le jeu est dans la moyenne des jeux Game Boy voire peut-être un peu en dessous. Il y a un effort sur la variété des environnements (forêt, montagne, désert, marais...), c’est lisible mais pas très détaillé et les décors ont une fâcheuse tendance à se ressembler. Il est ainsi facile de se perdre dans un donjon car les différentes pièces se ressemblent toutes.
La bonne surprise vient de la musique, la bande-son, de Kenji Ito, est magique, en grande partie héroïque ou mélancolique, elle contribue à donner une atmosphère unique au jeu.


En matière de gameplay, il s’agit d’un action RPG, les combats se font en temps réel, à la différence donc d’un Final Fantasy.
Le héros dispose au début du jeu d’une épée mais d’autres armes sont déblocables, comme le fouet, la lance, la hache ou encore le fléau.
Toutes sont plus ou moins efficaces contre certains types d’ennemis. Certaines armes permettent aussi de passer des obstacles comme la hache qui permet de couper les arbres ou le fouet qui permet de franchir certains précipices.
Enfin il faut noter la possibilité d’utiliser la magie, mais les sorts d’attaque ne sont pas super utiles, consommant au mieux beaucoup trop de Points de magie pour un résultat qui n’en vaut pas forcement le coup. Les sorts de soins par contre sont bien plus utiles et personnellement c’est toujours leur utilisation que j’ai privilégiée.
Un système de jeu simple et efficace, le seul bémol étant qu’à l’exception des boss, les ennemis n’ont pas de pattern et il est facile de se faire avoir.

Selon les besoins de l’histoire, le héros est accompagné de différents personnages, jamais plus d’un à la fois. En passant par le menu du jeu, on peut accéder à l’option « aide ». Grâce à cette dernière, chacun des accompagnants de notre héroïque gladiateur pourra l’aider à sa manière, par exemple en le soignant, en lui vendant des objets ou encore en lui donnant des conseils...

Ce qui m’a fasciné dans ce jeu, ce sont les deux points suivants :

- Le premier est la sensation de partir à l’aventure chichement armé de son bouclier et de son épée, une sensation que seuls les jeux d’aventures de l’époque ont su me donner

- Le second c’est le récit, bien que basique. J’ai été plongé dedans et je voulais vraiment connaître la suite. L’ambiance reste très mélancolique et d’ailleurs une très grande partie des rebondissements du jeu sont associés à des événements tragiques que vivent les protagonistes de l’histoire. Une ambiance souvent un peu sombre et triste qui permet de ressentir une certaine empathie pour les personnages du jeu.

Le jeu a mal vieilli mais il reste digne d’intérêt, de plus il s’agit du premier volet de la saga des Seiken Densetsu, il a donc une valeur historique.
 Étant donné que je ne suis pas objectif sur ce jeu qui fait carrément partie du patrimoine de mon enfance, je n’ose pas le recommander.

Je vais quand même me permettre une petite triche et conseiller à ceux qui ne connaissent pas Mystic Quest de tenter l’expérience.

Voilà, ça résume mon avis sur le jeu d’origine mais il faut savoir que 2003 a vu la naissance sur Game Boy Advance d’un remake : Sword of Mana.

Source: Emuparadise

A l’époque il s’agissait d’un jeu prometteur et graphiquement le jeu est vraiment beau, avec une 2D pleine de couleurs et une patte graphique qui fait penser aux autres jeux de la saga sortis sur Super Famicom. Pour le gameplay et la structure du jeu, le jeu est là aussi très proche des versions sorties sur la 16-bit de Nintendo.
Au niveau musique, le jeu reprend les superbes mélodies de la version Game Boy, et c’est juste sublime, on alterne entre musiques héroïques qui donnent la pêche et d’autres qui font parfaitement ressortir l’intensité dramatique du scénario.

Source: Wikipedia

Ce dernier n’est pas plus joyeux que dans la version d’origine. L’histoire a été un peu complexifiée avec des dialogues en plus mais aussi une volonté assumée (et bienvenue) de développer l’univers du jeu. L’ambiance est toujours à la mélancolie et nos héros vont vivre une aventure riche en émotions.

Car dans Sword of Mana on peut bien sûr jouer le même héros que dans le premier Seiken mais également une héroïne.
Elle était présente aussi dans la version monochrome mais elle n’était pas jouable. Dans le remake de 2003, elle passe du statut de soigneuse en détresse à celui de vraie héroïne et ça, ben c’est bien !

Ça pourrait n’être que du positif sauf que, finir les deux scénarios m’a demandé moins de 11 heures de jeu, et en prenant sacrément mon temps!
Le jeu est très court et sans aucune difficulté, c’est simple, je ne suis jamais mort !
A l’époque j’ai acheté le jeu au prix fort et je l’ai eu en travers de la gorge,

Finalement le jeu est juste une belle balade vendue trop cher pour ce qu’elle propose. Par contre, de nos jours, si vous trouvez le jeu en occasion, il peut vous occuper de manière efficace l’espace de quelques heures.
Sword of Mana est donc finalement assez anecdotique mais il a au moins permis la sortie d’une OST qui est d’une très grande qualité.


Pour en revenir à Adventures of Mana, je n’ai donc pas joué à cette nouvelle version parce que 13,99 euros quand même !
Peut-être que je craquerai si le jeu est à moitié prix... Mais d’après les photos et les vidéos que j’ai vues, j’ai quand même remarqué quelques petites choses :

-Déjà, le jeu ressemble davantage à la version d’origine, ça semble presque être un copier-coller avec une progression écran par écran comme pour la version monochrome. C’est un bon point car le remake GBA avait changé dans sa structure même, en soi, c’était une bonne initiative sauf que les divers environnements étaient devenus vachement plus petits.

-Ensuite je constate que la jeune fille qui, en 2003, était devenue un personnage jouable (et donc capable de combattre) est redevenue une potiche jeune fille à protéger.

Techniquement il s’agit d’un jeu en 3D avec une représentation 2D,
c’est probablement la vraie force de Adventures of Mana : ressortir sur les supports mobiles une forme de gameplay à l’ancienne. Cela se ressent aussi dans les musiques et les bruitages qui sont très proches du jeu original.





Enfin voilà, je ne peux donc pas parler davantage de ce dernier jeu de la série des Mana, je ne peux pas dire s’il est long ou si son gameplay est bon, par contre il semble vraiment vouloir être le remake du titre Game Boy de 1993.
Ce dont je suis sûr, c’est que si vous êtes prêts à y mettre le prix, vous pourrez profiter d’un jeu à l’ancienne avec - et je sais que je me répète - une ambiance prenante, certes mélancolique, mais prenante !

PS: pour le plaisir j'ai scanné des pages de la notice ainssi  que la carte de Mystic Quest.






Et pour finir la place de choix de la boite du jeu dans ma collection :


mardi 9 février 2016

Basara


Basara se déroule au Japon dans un futur indéterminé. Dans ce futur, un cataclysme de nature toute autant inconnue semble avoir fait régresser la civilisation humaine.
 Ainsi, si les Européens sont revenus à un niveau technologique équivalent a celui du 19ème siècle, le Japon lui, est revenu à un système féodal et est gouverné par une famille royale. Cette dernière est composée du roi d'or, qui gouverne la capitale et est secondé par quatre rois (appelés « princes » dans la capitale afin de rappeler leurs rang vis-à-vis de leur père) : Le roi Bleu, le roi Noir, le roi Blanc et le roi Rouge. A eux cinq, ils dirigent d'une main de fer quasiment l'ensemble du Japon.

Mais dans le village de Byakko qui se trouve sous l'autorité du très jeune roi rouge naissent deux jumeaux : Tatara et sa sœur Sarasa. D'après une légende, Tatara est l'élu qui libérera le peuple japonais du joug de la famille royale. Plusieurs années passent et le roi rouge ayant finalement eu vent de cette légende enverra ses troupes sur le village et fera éliminer Tatara. Afin d'organiser la défense des villageois et pouvoir venger son frère, Sarasa prendra l'identité de ce dernier et mènera la révolte. Peu de temps après cette contre-attaque, dans une source d'eau chaude isolé, Sarasa fera la rencontre d'un certain Shuri et les deux jeunes gens seront bien vite attirés l'un par l'autre. Mais si Shuri ignore que Sarasa se fait passer pour Tatara, elle en revanche ignore que ce jeune homme est en réalité nul autre que le roi rouge !

Basara est un manga dans lequel j'ai eu un peu de mal à me plonger, les dessins très typés shojo ne m'ont pourtant pas trop gêné pour une fois... Mais de nombreux détails dans le déroulement de l'histoire m'ont chagriné : sans être un féru de réalisme, Basara est rempli de détails qui gênent, comme des stratégies militaire peu crédibles (« bonjour je voudrai mille taureaux et c'est pour ce soir... ») ou bien encore des dirigeants d'armées qui se déplace sans aucune escorte au gré de leurs envies.
Cela peut paraître des détails futiles mais pour moi, cela a rendu l'immersion dans le récit très difficile. La question du temps et de la distance laisse également à désirer, le Japon semble se traverser bien vite et nos deux héros (Sarasa et Shuri) ne cessent de s'y croiser par pur hasard. Bref, le déroulement de l'aventure est par moment assez bancal, surtout dans les premiers volumes. Même si cela s'arrange grandement à partir d'une dizaine de tomes, il reste toujours drôle d'imaginer l'auteur toute fière de penser à faire faire une chose évidente comme ramasser les flèches ennemies par les héros après une bataille.

Heureusement, si la gestion des événements les plus terre-à-terre laisse souvent à désirer, il n'en est rien de l'intrigue. Dans Basara, les intrigues politiques ont un petit quelque chose d'épique. Elles sont le moyen par lequel les destins se font et se défont : amour, amitié, fraternité, loyauté, tous ces sentiments sont intimement liés aux événements qui secouent le Japon de Basara. Ainsi, des querelles entre frères prennent un sens bien particulier quand ces derniers font partie d'une famille royale, de même que défendre sa région prend tout sont sens quand il s'agit en vérité de défendre ceux que l'on aime.
Et si l'épanouissement d'une relation amoureuse ne peut passer que par la fin d'un conflit, alors on comprend mieux ce qui fait le charme de ce manga. Basara se trouve encore en occasion. Je vous recommande vivement de tenter cette série, même s'il vous faudra peut-être quelques volumes pour bien rentrer dans l'histoire.

vendredi 22 janvier 2016

Star Wars: Le Réveil de la Force

Enfin, j’ai vu Star Wars épisode 7 !
Je ne suis pas un fan de la saga dans le sens où je ne suis pas incollable sur le sujet, je n’ai pas guetté la moindre info sur le Réveil de la Force, j’ai simplement attendu le moment où j’irais enfin voir le film.
Car si je ne suis pas un fan hardcore de la saga, j’aime quand même énormément Star Wars, les épisodes 4, 5 et 6 sont des pierres angulaires de mon imaginaire, et rien que les premières notes du thème principal de la saga me donnent des frissons de plaisir.

Et avec le Réveil de la Force, ça n’a pas loupé, la mise en place du contexte de cette nouvelle aventure avec le texte qui défile m’a fait son petit effet direct.
Les bases de l’histoire sont vite posées : bien que trente ans plus tôt (environ), une grande victoire pour la résistance a été remportée avec la destruction de la seconde étoile noire, la guerre avec ce qui reste de l’empire n’est pas finie.
La résistance a beau être bien moins moribonde que lors du Retour du Jedi, l’empire est toujours présent et incarné maintenant par une organisation appelée le Nouvel Ordre.
C’est en vérité un tout petit peu plus complexe que ça mais le postulat de base est quand même très proche de celui de l’épisode 4, Un nouvel espoir, c’est d’ailleurs clairement assumé par J. J. Abrams, réalisateur de cet épisode 7.

Le but est clairement de se réapproprier les bases de la saga, pas juste par facilité mais pour en récupérer ce qui en fait la Force (oui j’ai osé). Il s’agit après tout du point de départ d’une nouvelle trilogie et c’est sans compter les spins-offs...
Le respect du matériel d’origine est là, un travail minutieux a été fourni pour que le spectateur replonge dans le même univers mais plusieurs décennies plus tard. Les clins d’œil à la première trilogie sont nombreux et respectent autant la saga créée que le fan.

Techniquement parlant, le film n’abuse pas des effets numériques, préférant notamment utiliser de nombreuses marionnettes comme dans la première trilogie.
De ce fait le Réveil de la Force est la preuve que le numérique ne fait pas tout, c’est un outil génial et on ne peut nier sa grande utilité dans le dernier Star Wars mais on ne ressentira jamais autant les choses qu’avec une base bien réelle comme une marionnette ou une maquette de vaisseau. Les effets numériques peuvent alors magnifier ces éléments matériels pour les rendre encore plus saisissants.

Pour résumer ma pensée et pour finir cette digression : les meilleurs mensonges reposent sur une base de vérité, du moins à mes yeux.

Donc pour en revenir à nos droïdes, le respect de l’œuvre originale est très présent, il ne s’agit pas simplement de classicisme, d’une copie scolaire et formatée que J. J. Abrams rendrait à son professeur aux oreilles légèrement décollées dans le but d’avoir une bonne note.
J’ai certes constaté dans ce dernier épisode de Star Wars la présence d’un cahier des charges mais j’ai surtout ressenti la vision d’un réalisateur passionné et respectueux.
Du même réalisateur je me rappelle avoir vu Super 8, c’était chouette mais il manquait quelque chose à mes yeux, peut-être un peu d’âme, il est possible qu’à trop vouloir ressembler à un film comme les Goonies, J. J. Abrams ait oublié de se lâcher.

Là, même si c’est moi qui manque de recul et même si le film répond à des contraintes scénaristiques certaines, je trouve qu’il y a ce petit quelque chose qui m’a fait accrocher. Je suis par exemple très sensible aux relations entre les personnages et dans le Réveil de la Force, j’ai trouvé qu’il y avait un véritable travail là-dessus.
Par exemple, quand deux personnages se retrouvent embarqués sur le même vaisseau, l’un aux commandes et l’autre au poste de tir, ces derniers n’hésitent pas à partager leur joie lors d’une manœuvre ou d’un tir réussi. Ça crie, ça hurle, ça se congratule, c’est communicatif !
Pareil, quand deux autres protagonistes se retrouvent dans l’urgence, là encore dans un vaisseau (en même temps c’est Star Wars...), ça se chamaille gentiment et ça se bouscule, presque comme des gamins en fait.
Je trouve que ça crée une alchimie efficace et très rapide entre les différents protagonistes. Pour le coup je ne peux pas m’empêcher de voir une grosse influence de Disney car la manière de gérer le nouveau tandem de héros me fait vachement penser à certains dessins animés de la firme. C’est très bon enfant mais ça permet vite de créer un lien entre les protagonistes, en tout cas ça a bien marché avec moi, je me suis beaucoup attaché aux nouveaux héros de cet épisode 7.

Ben oui car on a une nouvelle génération de héros, en fait on a deux nouveaux protagonistes principaux, un Stormtrooper déserteur (non c’est pas un clone et oui c’est expliqué), et une pilleuse d’épaves.
Ces deux jeunes gens sont terriblement attachants, il ne fallait pas se planter avec la relève des héros de l’ancienne génération et je trouve que le pari est remporté.
Cependant cela ne signifie pas que les héros d’hier soient éclipsés, bien au contraire.
L’ancienne génération est toujours là, elle a continué le combat et concrètement, on retrouvera dans l’épisode 7 la plupart de nos héros d’antan. Bien que tout ce petit monde ait bien vieilli, les anciens ne sont pas là que pour légitimer l’héritage de ce dernier film. Ils ont continué leur chemin pendant toutes ces années et ne font pas que de la figuration ou prendre en main les nouveaux personnages. Ces derniers sont donc intégrés parfaitement à l’univers Star Wars mais il est un peu tôt pour parler de passation de flambeau, à voir dans les épisodes suivants...

Oui car cet épisode 7 m’a scotché, j’ai attendu tranquillement le Réveil de la Force mais pour sa suite, je risque d’être un peu plus frénétique !

Même si le but de Disney est simplement de nous vendre du rêve, je pense que ce dernier film mérite son énorme succès.
La saga Star Wars est comme un conte de fées moderne. Depuis plus de trente ans, elle touche des générations de personnes sans distinctions d’âges ou de passions et peu d’autres œuvres peuvent s’en prévaloir ainsi. Ce septième épisode est bien parti pour relancer la machine à rêve pour de nombreuses années !